Sorties, stages, etc... 2017
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Sortie Lac du Paty
Des routes mouillées, mais un peloton conséquent...
31 Décembre 2017
Ça y est...! La fin de l'année est arrivée et hier, pour "fêter" ça, on a effectué notre dernière sortie 2017 hors des sentiers battus. Un "viron" dans le Vaucluse en direction du lac du Paty et sa courte, mais redoutable, ascension.
En fin de matinée la météo n'était pas terrible, mais pas de quoi effrayer les "guerriers Flahutes Sudistes"; et à l'heure des "retrouvailles" entre "Bagnolais" et "Montfauconnais", près de Caderousse sur le coup de 11h45, belle surprise...! C'est un peloton plus important que prévu qui déboulait vers Chateauneuf: on était plus d'une vingtaine, dont quatre féminines (Agnès et Solange, plus Chantal et Florence qui, toutes deux, avaient pris un peu d'avance). Qui a dit que dans le Sud on est frileux et "aquaphobe"...!
Passé Chateauneuf, on passait sans encombre le raidard du cimetière en direction de Bédarrides puis on prenait en direction de Sarrians par la tranquille D52, puis la "route de la petite grange" encore plus tranquille: au bout on enquillait sur la "vélo-route" Via Venaissia jusqu'à Aubignan... Un pur bonheur: pas l'ombre d'un véhicule motorisé, un revêtement excellent, bref le moment rêvé pour essayer de faire une petite vidéo...!
A Aubignan on quittait la "VV" à regret, et on filait vers Caromb via une petite route moins bien asphaltée ! Peu après la traversée du village, c'était la bifurcation à droite pour l'ascension immédiate de la mini Alpe-d'Huez Vauclusienne. A ce moment là, le peloton se séparait en deux: un petit groupe filait directement vers le Barroux et la Roque-Alric, alors que le gros de la troupe, y compris Chantal et Florence, s'attaquait aux forts pourcentages de la montée.
Au sommet séance photos et un peu plus loin, passé l'inconnu col d'Anrès, on plongeait vers le pied du col de la Chaine. Une ascension d'un peu moins de 3 km mais avec des pourcentages assez sévères, surtout au début. Passé le sommet, direction le col de Suzette via les magnifiques paysages du Cirque St Amand et des Dentelles de Montmirail en fond. Une fois au col, je fais miennes les paroles de Dany Brillant:" j'ai perdu la tête chaqu' fois que j'ai monté Suzette, etc, etc...!"Après un belle descente, ravito en eau à Lafare et cap vers Beaumes-de-Venise puis Les Sablons via le vilain petit "talus" qui tue bien les jambes. Un petit peu plus loin, c'est un vilain caillou qui "tuait": pas les jambes, mais mon pneu arrière...!
Heureusement que j'avais de quoi "pétasser" son flanc gauche qui était bien ouvert.. Après réparation, le final se faisait "tombeau ouvert" dans la roue d'un Nico déchainé et très motivé pour la saison à venir. A Caderousse, je virais à babord pour rejoindre Montfaucon, laissant la troupe filer plein pot vers Bagnols. Une fois au bercail je réalisais que mon Focus était méconnaissable et je décidais sans plus tarder de lui refaire une beauté...A 16h50 il était comme neuf et heureux comme un pape...!
Ce fut une bien belle sortie pour clôturer en beauté une saison riche.
A l'An que ven, e se noun sian pas maï, que noun fuguen pas mens...
Photos ici
Vidéo à venir
Sortie Clansayes, Chantemerle,...
Un beau peloton...!
28 Octobre 2017
L'été ayant continué à jouer les prolongations on avait décidé de faire, ce Jeudi, une dernière "longue" avant le changement d'horaire. Et pour circuit on avait choisit la boucle Drômoise qui passe par Clansayes, le sympathique village perché et sa "petite" bosse.
Et surprise, au départ on était une bonne trentaine, dont six féminines: Annie, Chantal, Florence, Katia, Marie-Hélène et Solange.
Après le "talus" permettant de rallier Vénéjean, en "amuse-gueule", le convoi prenait la direction de Pont-St-Esprit puis de Mondragon... Et toujours groupé !
Dans la bosse qui suivait, J-Paul avait la malencontreuse idée de crever, et nous en bons équipiers on s'arrêtait pour l'attendre pendant que le groupe avec les filles continuait tranquillement...
Mais juste au sommet de la bosse, on inaugurait en empruntant pour la première fois une petite route qui permet de rejoindre directement Derboux, une petite route que les GPS des filles avait zappé...!!
Et évidemment, une fois à Derboux, il manquait quelques unités... Heureusement, en 2017 les portables existent et ils nous enlevaient une belle épine du pied. A Bollène tout le monde était là.
Ensuite direction St Restitut qu'on atteint après avoir franchi le court mais pentu col des Pieux et on plonge vers St Paul-trois-Chateaux où le cimetière est pris d'assaut par les assoiffés...! A partir du col des Pieux, le groupe s'est scindé en deux.
Après un kilomètre chaotique, pour cause de travaux, on aperçoit sur la droite un village perché sur son éperon rocheux: il s'agit de Clansayes ! Pour y accéder, la montée n'est pas très longue, mais il y a de la pente, et après la traversée du village on continue à monter sur 500m environ.
D'habitude, quand on vient "faire" Clansayes, on tourne à droite peu après le village, pour redescendre directement vers Montségur/Lauzon, mais cette fois on innove et on tire tout droit pour monter jusqu'au col du "Pas de Clavel" avant de plonger vers le superbe "Golf de la Drôme Provençale". Là on bifurque à droite pour monter vers le joli village de Chantemerle-lès-Grignan, puis on file vers Chamaret, voir si le curé de Chamaret à lui aussi les c..... stop: carton rouge !! (je sais c'est nul mais j'ai pas pu m'en empêcher !). Ensuite on traverse Colonzelle, puis Montségur/Lauzon, Beaume-de-Transit, Bouchet et on arrive à Suze-la-Rousse où le superbe château veille sur le village.
Après la longue ligne droite, vent de face, qui mène à Rochegude, on attaque, dès la sortie du village, la dernière difficulté du jour: le col de l'Aspre. Et Didier (pas moi, l'autre !), qui s'était bien fait oublié, en profite pour en "mettre une", et s'en va chercher les points du GPM...
Après le sommet, on quitte la Drôme et on retrouve le Vaucluse en descendant sur Uchaud puis on se "tape" l'interminable ligne droite qui nous ramène vers Orange. Le reste c'est du classique: la route CNR jusqu'au barrage de Caderousse où les "Bagnolais" et les "Montfauconnais" se séparent...
Le bilan de la journée: entre 125 et 130 km pour la majorité des Bagnolais, 140km pour les Montfauconnais, 160 km pour les Nazairiens et Pougnadoressois, dont Solange qui "explose" son record de distance et enfin la palme pour Michel qui "claque" un 180 km...!
Au final une superbe journée et pour certains la découverte de nouvelles routes et nouvelles bosses !
Photos ici
Les "trésors" perchés du Luberon
Sur des routes complètement inédites...
16 Octobre 2017
Quarante-huit heures après la "longue Ardéchoise", on remettait ça, mais de l'autre côté du Rhône cette fois. Et afin que ceux qui travaillent puissent participer, on avait choisi de faire cette sortie le Samedi: mais finalement seulement trois "actifs" étaient au rendez-vous...!
Malgré tout, on était quand même une bonne quinzaine pour aller poser nos roues sur des routes que quasiment personne ne connaissait, sauf Gérard !
A 10h30 on s'élançait du parking du complexe sportif de Pernes, et pour se mettre en jambes, dès le deuxième kilomètre on attaquait la sévère montée de la Roque/Pernes, premier village perché de notre périple.
Chantal et Solange optaient, elles, pour la route de St Didier afin de rejoindre Venasque.
Après la Roque, on descendait vers le Beaucet, magnifique petit village perché accroché à sa falaise, avant de plonger puis remonter vers un autre village perché; Venasque.
On attaquait ensuite la montée du col des "3 Termes" sur une route parfaitement asphaltée grâce au Tour de France 2016 ! C'est la première fois qu'on monte par ce côté; d'habitude on le descendait par là et la route était pourrie ! Merci le Tour !!
Puis on plongeait à grande vitesse vers l'abbaye Cistercienne de Sénanque, blottie au fond de la vallée, avant de remonter tout de suite par la route en corniche au sommet de laquelle la vue est imprenable sur les gorges de la Sénancole. S'ensuivait la descente vers Gordes, perle des villages perchés, où on ne se lasse jamais du panorama; mais on n'était pas là pour le tourisme...: quoique !!
A cet endroit, Gérard, grand chasseur de cols devant l'éternel, faisait un petit détour pour aller "chercher" un col qui manquait à son tableau de chasse: le col de Gordes ( pour le final un "gravel" aurait peut-être été plus indiqué...!)
Ceci fait, on descendait jusqu'aux Beaumettes (pas la prison !) avant de filer vers le premier "trésor perché" du triptyque Luberonnais, Ménerbes, le village des artistes... Ce fut, entre autres, le lieu de villégiature de Picasso et sa "muse" Dora Maar ainsi que la résidence de Nicolas de Staël, peintre à la courte vie tourmentée et à la fin tragique. Superbe village aux rues délicatement pavées.
Après un courte descente on attaque la montée vers un autre "trésor" du Luberon: le magnifique village de Lacoste, surtout connu pour son château, celui du Marquis de Sade, racheté et rénové en 2001 par le couturier Pierre Cardin, qui par la suite a racheté quasiment la moitié du village !
Mais ce n'en est pas la seule attraction: ses superbes et pittoresques ruelles pavées, et son point de vue imprenable sur la vallée du Calavon, Bonnieux et le Grand Luberon en font une destination incontournable.
La belle descente en lacets nous emmène, après quelques kilomètres, au pied de la montée vers Bonnieux, le troisième "trésor" du coin, qualifié par certains de "Mont St Michel en Provence". Et effectivement ça vaut le coup d'oeil... Après la montée jusqu'au village, on poursuit l'ascension qui nous conduit au dessus de ce dernier.
Un peu plus haut on passe à côté d'un des "joyaux" de la gastronomie Provençale: La Bastide de Capelongue du chef Edouard Loubet, mais pour le "ravito" de midi ce n'est pas dans les moyens du club...!! Donc on continue et on entame la belle descente vers la combe de Lourmarin, qui sépare le petit et le grand Luberon, où on tombe sur les derniers kilomètres de l'ascension sud du col du Pointu (emprunté par les coureurs du tour cet été dans l'autre sens). Au sommet, après une belle séance photos, on plonge vers Apt et la vallée du Calavon avec une vue superbe sur les monts du Vaucluse et le Ventoux en fond.
Quelques kilomètres plus loin se profile le renommé village de Roussillon, célèbre pour ses ocres mondialement connus. Là encore c'est le plaisir des yeux ! Mais les jambes ne s'attardent pas, et après un rapide ravito en eau et une courte descente nous voilà déjà au pied de Joucas.
Et là, où on note certainement le plus fort ratio d'hôtels de luxe de la région par rapport à la taille du village, là, donc, débute la sévère ascension vers Murs, certainement la plus "raide" des trois versants, et que l'on empruntait pour la première fois. A mi-pente on passe devant le "5 étoiles", le Mas des Herbes Blanches, mais une fois encore ce n'est pas dans nos moyens pour le casse-croute, il faudra attendre l'arrivée à Pernes...!
Une fois à Murs, bifurcation à droite pour aller chercher le col de la Ligne, que l'on a souvent fait par l'autre versant mais jamais par là. Et dans cette montée irrégulière, les jambes "commencent" à être lourdes et les écarts se creusent.
Mais au sommet, au niveau du Mur de la Peste, tout le monde se regroupe pour attaquer la longue descente vers Méthamis. Le col doit son nom à ce fameux mur, appelé aussi "La Ligne", censé protéger le comtat Venassin de la grande peste de Marseille.
Une fois passé Méthamis, il nous reste un dernier petit col à franchir pour basculer sur Mallemort: le col d'Unang.... Pas le plus dur de la journée...!!
Puis après la traversée de St Didier (pas moi, ni l'autre...!! Lol !) il ne restait plus qu'à se laisser "glisser" jusqu'au complexe sportif de Pernes où G2J, toujours prévoyant, avait amené de quoi se retaper: bien sur ce n'était pas le menu de la Bastide de Capelongue ou du Mas des herbes Blanches, mais c'était d'un bon réconfort. Et puis avec le prix d'un seul menu on a le ravito pour l'année...!!
Une nouvelle fois la météo et le soleil étaient de notre côté pour une superbe sortie où les dix villages perchés ont fait le plaisir des yeux pendant que les ascensions faisaient le "plaisir" des jambes.
Un "spécial bravo" à nos féminines; Marie-Hélène qui a fait la boucle complète avec nous et Chantal et Solange qui ont fait une boucle de 80 km en duo.
Toutes les photos ici
Ardèche, rocher de Sampzon
Cette fois on est allé au bout...!
16 Octobre 2017
Pour la troisième fois cette saison, on avait décidé de se "lancer" à nouveau sur ce parcours "maudit" dont les deux premières "éditions" n'étaient pas allés jusqu'au bout... La première en Janvier s'était très mal terminée pour mon bassin dans la descente de Sampzon et le reste de la troupe avait zappé la boucle finale, et la seconde dans l'été avait été interrompue par un violent orage qui avait obligé les participants à faire demi-tour....
Cette fois, c'est encore Didier (pas moi, l'autre, "l'Ardéchois") qui avait préparé le circuit et le Jeudi à 11h on était une bonne vingtaine à prendre le départ pour ce long périple avec la ferme intention de briser la malédiction...!
Les premiers tours de roues nous amenaient vers Donnat, puis Goudargues et la première ascension du jour, la côte de Méjannes-le-Clap qui était faite au train. S'ensuivait la rapide descente de Tharaux en direction de St Jean-de-Maruéjols; jusqu'à là des routes bien connues !
Puis à St Jean, on prenait à gauche pour rallier St Sauveur-de-Cruzières, une route un peu moins habituelle, et ensuite on rejoignait Bessas directement, par la D 255, une route que je prenais seulement pour la seconde fois en 45 ans de vélo ! Une route sympa et tranquille. A Bessas on retombait en terre connue et on attaquait presqu'aussitôt le col de la Serre par son côté le plus court, mais le plus pentu... Au pied une partie de la troupe, pour des impératifs horaires, avait filé vers Barjac pour raccourcir.
Au sommet, après les photos et le regroupement, on plongeait "full gas" dans la belle descente vers la plaine avant de bifurquer à droite vers "Les Laurent" et le Domaine du Rouret via une petite route bucolique. En 1984, le Tour de France avait fait étape au Domaine du Rouret lors de la 14ème étape (Rodez-Domaine du Rouret): c'est l'ex grand espoir Belge Fons De Wolf qui s'était imposé en solitaire avec 17'40"" d'avance sur Fignon et Hinault (voir ici). Le Nimois Patrick Bonnet avait pris la sixième place et c'est l'équipier de Fignon, Vincent Barteau qui portait le maillot jaune. Le lendemain l'étape partait du Domaine pour rejoindre Grenoble.
Peu après on arrivait à Grospierre, on s'arrêtait au cimetière pour refaire le plein d'eau, et on avait la surprise de voir "rappliquer" Valentin qui était venu à notre rencontre en sens inverse.
C'était ensuite l'ascension vers le Rocher de Sampzon, d'où la vue est magnifique, puis la très rapide et sinueuse descente vers l'Ardèche. J'en profitais pour faire quelques photos dans le virage où mon bassin avait "rendu l'âme" il y a neuf mois !
Fort heureusement, cette fois personne n'est allé au tapis...!
Une fois à Vallon, nouvelle séparation... Quelques-uns rentraient directement vers Bagnols, et le reste du "peloton" filait vers le Razal via la "Caverne du Pont d'Arc". Au sommet, après la séance photos, on rejoignait tranquillement St Rémèze avant de se laisser "glisser" vers Bidon puis St Martin-d'Ardèche. A partir de là on retrouvait des routes "coutumières", ce qui ne nous empêchait pas de nous "perdre"...! Sur la route de St Paulet, certains, préférant éviter le "joli talus", prenaient la petite route du bas, et les deux groupes rejoignaient Bagnols chacun de leur côté, via St Alexandre et Vénéjean...
Mais cette fois la sortie a enfin pu aller au bout..., et sans dommages !!
Et puis, cerise sur le gâteau, la météo estivale a rendu la sortie encore plus belle !
Bilan: 141 km et 1830m de dénivelé
Merci à Didier (pas moi, l'autre !!) pour ce super parcours...
Toutes les photos ici