News Club 2016

24 Aout 2016

Le Mardi 23 Aout, Alex et Philippe avaient décidé de rejoindre la confrérie des "Cinglés du Ventoux". Pour cela il fallait gravir le "Géant de Provence" à trois reprises (une fois par chaque côté) dans la journée.
Solange et Bernard y étaient aussi pour se tester avant une éventuelle tentative.

Ci-dessous vous trouverez le récit qu'Alex nous a fait de cette journée (qui s'est mal terminée pour lui...!)

 Nous prenons le départ vers 7h20 et le mot d’ordre c’est "keep cool".

 Bernard et Solange sont déjà partis mais nous ne savons pas vraiment depuis combien de temps, nous nous attendons au moins à rattraper Solange. Nous entamons la montée de Bédoin et sans attendre, Philippe passe sur le 34 et moi le 36, on fait tourner les jambes pour mettre en route.

 On se met tranquillement dans notre effort, arrêt pour enlever les coupe vent, malgré les 15°C on ressent aussi des courants d’air chaud. Du coup même si on ne roule pas à la Froome pas de risque de s’enrhumer. Un peu avant Saint Esteve, arrêt pipi pour bibi et après c’est parti tout à gauche.

 Pour le coup très peu de monde sur la route, conditions vraiment agréables. Nous voilà parti à papoter de choses et d’autres en surveillant bien que le cardio ne s’envole pas … Philippe tourne autour des 130-140 et moi 140-150, c’est dire qu’on le prend cool. Mais vu le programme de la journée, mieux vaut prévenir que de s’effondrer …. !!!!

 En attendant nous avons doublé un Cyclo de 75ans de Nancy, qui se fait le Ventoux 1 fois par jour au petit déj' pendant son séjour … A priori, il doit être aussi cinglé du Ventoux que nous car il l’aurait gravis plus d’une centaine de fois.

 Respect ….

 Nous arrivons au sommet vers 9h10, nous avons mis 1h56 pour la première ascension. Pas de problème particulier …

 On prend le temps de se ravitailler, banane, biscuit, glouglou et on entame la descente prudemment. Et là nous croisons beaucoup plus de cyclistes.

 Nous croisons d’abord Bernard un peu plus bas que le Mont Serein à l’attaque de sa deuxième montée et quelques kilomètres plus loin Solange. Ils nous ont l’air en forme.

 Arrivée à Malaucène, on fait pointer notre carton de cinglés, petit ravito, plein des bidons que nous avons bien vidés malgré la fraicheur du matin et nous voilà reparti pour l’ascension du grand chauve en nous disant toujours que l’on allait peut-être rattraper au moins Solange.

 Même si nous contenons notre rythme on sent bien les passages raides notamment la portion d’avant le Mont Serein.

 On continue de garder notre orgueil dans la poche même si des fois c’est bien tentant de vouloir pousser un peu ou de prendre la roue de quelques spécimens ….

 Philippe est en admiration du paysage et du point de vue offert par l’ascension de ce côté, moins encaissée que par Bédoin.

 On vide quand même un peu plus les bidons et nous sentons bien que la chaleur monte. Toujours pas de Solange en vue !

 Arrivée en haut sur le coup de 12h00, encore un peu moins de 2h00 d’ascension, le monde est arrivé, bouchon de véhicules et de cyclistes devant le panneau Mt Ventoux sous le poids des autocollants !!!!!

 On reste toujours prudent à la descente, après le chalet Reynard, la pente devient plus douce, plus besoin de toucher au freins, voir même il nous faut pédaler avec un petit vent de face qui nous facilitera la dernière ascension sous une chaleur qui s’est bien établie.

 A nouveau, ravito, remplissage de bidons, pipi et c’est reparti toujours à papoter. Il est bavard ce Philippe ;-))). Entre temps Philippe à aussi donné un coup de fil à Bernard. Ceux ci sont finalement redescendus sur Bédoin.On c’est loupé à 3minutes prés !!!!!

 La chaleur, le manque d’eau auront eu raison de leur courage.

 On est dans une pente à 5 / 6% poussés par le vent, il n’empêche qu’il faut quand même remettre en route. Il est un peu plus dur de contenir les cardios mais on garde toujours ce même écart entre Philippe et moi. De ce côté, question fréquentation c’est quasiment désert !!!!

 Mais alors qu’est ce que c’est beau, dommage que les lavandes aient déjà été récoltées.

 L’ascension se passe à nouveau tranquillement et on rejoint le Chalet Reynard.

 Au bout d’un Km à peu prés après le chalet j’abandonne Phil en poussant le cardio d’une vingtaine de pulses pour voir ….. Il en reste dans le caisson, mais c’est limite. Philippe lui reste prudent, mais les cinglés c’est gagné. Arrivé en haut en 1h46, je fais demi tour pour retourner chercher Philippe et on fini à nouveau le dernier km ensemble.

 Cette fois c’est fait on a réussit, et de quelle manière !

 On est content d’avoir super bien géré notre effort. Il est clair que pour ce genre d’aventure, il est nécessaire de ménager sa monture et laisser notre orgueil de coursier au panier. A deux en papotant cela à certainement été plus facile, on s’oublie un peu.

 Dommage que Solange et Bernard n’aient pu de leur côté avoir la même satisfaction, mais c’est quelque-chose qu’il faudra remettre rapidement au planning et avec bien d’autres copains du Club !

 On reprend la descente satisfaits de notre superbe journée. C’est clair que j’ai passé une vrai belle journée de vélo partagé avec des copains.

 Mais voilà, tant que la voiture n’est pas là, la ligne franchit, la vigilance doit rester de mise.

 Un Km environ avant le chalet Reynard, je me retourne dans la descente pour voir ou est Philippe, sauf que le virage qui suit se referme et c’est trop tard …. Je traverse la route, je vois la barrière se rapprocher en me disant que là c’est la bonne j’y vais …., je fais tout ( a priori) pour accompagner le virage en urgence en longeant la barrière pour ne pas la prendre de face, en me disant que ça va passer très très près. C’est alors que je sens la roue arrière qui se lève et puis plus rien. Je me relève groggy, dégouté de ma connerie qui fout en l’air une si belle journée. Vu ma gueule, Philippe et un automobiliste appellent les pompiers.

 Quand à moi, je sors des urgences à minuit, couché à 2h00 du mat avec 4 biscuits dans le bide.

 Résultat: 3 points au visage ( à cause des lunettes), un à la main avec un drain.

 Et oui comme une connerie ne se fait jamais seule, j’avais laissé les gants au fond du sac que je devais mettre en descente !!!

 Sans compter mon profil gauche refait façon bitume et quelques autres dermabrasions aux mains, coudes et genoux.

 Bref mon orgueil à pris une vrai claque, mais bon comme me l’a suggéré fortement un ambulancier cycliste à la gueule et à la façon Docteur House, c’est une alerte et un rappel que cela reste un sport de guerrier et que la vigilance doit rester de mise, et ne rien laisser au hasard.

 Cette année, entre cette gamelle idiote et celle non méritée de Rémy n’ayant commis aucune boulette mais aux conséquences bien plus lourdes, remet bien les idées en place.

 Mais bon ça reste une très belle journée entre passionnés de vélo !

 Il s’en sort heureusement qu’avec le dérailleur râpé et la roue avant crevée. Manifestement j’ai fait un beau soleil accroché au vélo sans glissade.

 Voilà !!! "

Et bon et prompt rétablissement à Alex qui ne s'en tire finalement pas trop mal !

** Puisqu'on est dans le Ventoux, je profite pour signaler que Samedi prochain 3 Septembre le peloton du Tour Cycliste Féminin International de l'Ardéche le gravira lors de la 3ème étape qui partira de l'Isle/Sorgue et dont l'arrivée sera jugée au sommet du "Géant": une bonne occasion de s'y rendre pour voir le "gratin" mondial du cyclisme féminin. Et nul doute que ça bagarrera plus que chez les mecs !!

Photos ici et ici

10 Aout 2016

Lors de la cyclosportive "Volta Als Ports d'Andorra", à laquelle nous avions participé au début du mois de Juillet, la chaine "Evasion TV" avait tourné un petit film donnant un aperçu de cette superbe épreuve. Le film vient de paraitre sur le site de la cyclo ( Voir ici ) et Bruno et Jean-Claude y occupent une place de choix: de superbes ralentis les montrent au moment de franchir la ligne d'arrivée à 2236m d'altitude. Bien joué les mecs...! On y découvre aussi les magnifiques panoramas des vallées et cols Andorans.

D'autre part, en parcourant la galerie photo du site ( ici ) vous trouverez ici et là de superbes photos représentants le club; en particulier au départ et sur le podium...

          Tout autre chose maintenant: c'est dans le magazine "Le Cycle" du mois d'Aout ( et aussi de Juillet) qu'apparait encore un maillot "V3C". Il se trouve dans une publicité pour les "Bosses de Provence" (ex-Bosses du 13"). Et dans ce maillot, se trouve votre webmaster préféré...!
Mais, discrétion oblige,je m'étais fait tout petit et il fallait un oeil averti pour me voir... Je succède ainsi à Jonathan, Denis, Jean-Claude et Bernard qui ont eu eux aussi les honneurs du magazine lors de la Luc Alphand, de la Fausto Coppi et de la Cyclo'Corse.

28 Février 2016

La nouvelle s'est répandue très vite jusqu'aux Issambres: soudaine, sèche, brutale, terrible..., et elle nous a laissé incrédules. Notre ami Alain s'en était allé au petit matin pour rejoindre tous ceux qui l'avaient précédé au royaume éternel des cyclistes. Et de tout là haut, au côté de "JPH" et tant d'autres partis trop tôt, il a sans doute perçu l'immensité de la tristesse qui s'est abattue sur notre groupe, sur le club, et par delà, sur tous ceux qui l'ont côtoyé ou seulement approché, et ils étaient nombreux, tout au long de ces décennies passées sur son vélo. Un vélo qu'il chérissait depuis son adolescence et à qui il était resté fidèle pendant un demi-siècle malgré quelques passages difficiles: une vraie passion.

Depuis deux ans, il avait rejoint notre club, après des années de fidélité à son club de Pont-St-Esprit où je l'avais connu et apprécié lors de mon "retour" au vélo, et c'est avec plaisir que je l'avais retrouvé en club.

Et la fidélité est le terme qui le caractérisait le mieux: fidèle à ses rares clubs, fidèle en amitié, fidèle à ses idées,fidèle à "son" Etape du Tour... Un mec bien !

Bien sur, ce n'était pas un gros parleur, et quand il parlait c'est qu'il avait quelque chose à dire...: c'est aussi ce que j'appréciais chez lui.

Mais j'aurais aimé qu'il me parle un peu plus Samedi dernier lorsque je suis redescendu dans le col de Murs pour aller le "récupérer" alors qu'il était en difficulté sur le final de la sortie que nous avions organisée dans les monts du Vaucluse. J'aurais aimé qu'il me dise qu'il était peut-être un peu plus mal que d'habitude. J'aurais aimé qu'il se plaigne un peu... Mais Alain ce n'était pas une "pleureuse"...! Jamais il ne se plaignait... Tout juste consentait-il quelquefois à murmurer qu'il s'était fait mal à la gueule ! J'aurais aimé que....! Mais c'est ainsi !

Lors de notre final en "duo" dans Murs, je lui ai dit que j'allais profiter de ce moment où il n'allait pas très vite pour lui "tirer" le portrait afin d'avoir une paire de photos sympas pour illustrer sa "fiche coureur"... Je n'aurais jamais imaginé que ces deux photos serviraient à "illustrer" cet article si difficile à écrire...

Adieu Alain et merci pour tous ces moments passés avec toi: en particulier lors d'un épique "Tour du Minervois" où tu nous avais accompagné en tant que directeur sportif... Mémorable !

Tu vas laisser un grand vide dans le microcosme cycliste Bagnolais !

    RIP ALAIN...!

08 Février 2016

Cette année, comme chaque année lors de l'Etoile de Bessèges, le club n'a pas dérogé à la règle et a "montré" le maillot en bordure de route sur plusieurs étapes.

Dès le premier jour déjà, Michael était à Beaucaire et tentait même "d'arracher" Thibaut Pinot à la FDJ pour le ramener au club..., mais en vain !! (Voir ici)

Le lendemain, c'est un beau petit groupe qui partait de La Bruguière pour se rendre dans un premier temps au "raidard" des Fumades voir passer le peloton (et les échappés !), puis, à grands coups de pédales, rejoignait St Jean-de-Maruéjols pour les voir une deuxième fois et enfin, via la montée de Tharaux, ralliait l'arrivée à Méjannes-le-Clap.

Là on en "avait pour notre argent" puisque les coureurs effectuaient cinq tours d'un circuit de 7,7km avant de nous offrir un sprint splendide remporté in-extrémis par Bryan Coquard, déjà vainqueur la veille, et qui venait "ajuster" dans les derniers mètres l'ultime rescapé de l'échappée du jour. Il ne nous restait plus qu'à rentrer à La Bruguière avant la nuit pour récupérer les voitures. Belle journée ! Même si il y avait un peu de vent... Mais "L'Etoile" sans le vent, ce n'est plus "L'Etoile"...!

Le lendemain, on remettait ça ( c'est beau la retraite...!)... A 8h30, on "décollait" de Montfaucon avec J-Claude et après avoir "récupéré" G2J puis Georges au passage, on mettait le cap sur Bessèges pour l'étape reine de cette 46ème édition de "l'EdB". Une fois sur place, on allait au "village départ" et on en profitait pour discuter un moment avec les directeurs sportifs d'AG2R qui nous laissaient entendre que les coureurs de Vincent Lavenu allaient mettre "le bazar" d'entrée... Prometteur !

Puis on passait un moment avec Jean-René Bernaudeau, manager général de l'équipe "Direct Energie". Le quadruple vainqueur du "GP du Midi Libre" et vainqueur de la mythique étape du Stelvio sur le Giro 1980 nous "lançait" même une info... L'équipe allait prochainement tester un nouveau groupe électrique FSA... Avec ou sans fil ??!  Chuttttt !

A quelques minutes du départ, après avoir assisté à l'échauffement de Coquard et ses équipiers, on prenait la direction du col de Trélis, histoire d'arriver en haut avant eux... Et en haut on retrouvait Chantal, Arlette, François, Jean-Marc, Bruno, Francis et quelques "cyclos Bagnolais" qui avaient fait le déplacement en voiture.

Et, comme promis, les "AG2R" mettaient le feu d'entrée... Dès les premiers kilomètres, Perraud, Latour et Dupont attaquaient, et au sommet, après seulement 6,5 km de course une cassure était faite et à l'arrière un groupe d'une vingtaine avait déjà perdu près de deux minutes ! Mais le leader, Coquard, avait résisté et basculait avec le groupe de tête. Dans la seconde ascension du Trélis, il était toujours là, mais lors de la troisième et dernière montée, il craquait et était repris plus tard par le peloton principal. Sur le circuit final, à faire trois fois, l'écart avec le peloton se réduisait un peu (2'45"), et Sylvain Chavanel, bien "emmené" par Angelo Tulik, s'imposait en costaud et prenait le maillot de leader... Quelle étape !!

Le lendemain à Laudun, il y avait encore beaucoup de "3C"..., mais en "civil" cette fois. Et ils assistaient à la belle victoire de l'Espagnol Angel Madraso qui résistait de justesse au retour du peloton après une échappée à cinq. Chavanel gardait son maillot.

Le Dimanche, lors de la dernière étape contre la montre au final très difficile, il s'inclinait et c'est Jérome Coppel qui l'emportait devant Gallopin et Pinot. Coppel remportait ainsi sa deuxième "Etoile de Bessèges"... Tout ça sous les yeux de Rémi, qui le matin avait participé, malgré le temps "pourri", à la cyclosportive "Les Routes de l'Etoile" et en avait ramené le premier bouquet de la saison pour le club en l'emportant dans sa catégorie.... Yessss !

Voir les photos  ici  et  ici