Sorties, stages,...etc 2015
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Sortie "Beaume-Drobie"
Même pas peur...!
23 Mars 2015
Les prévisions météorologiques de certains sites ne nous avaient pas effrayé, et on avait décidé de faire confiance à Météo60 qui n'annonçait pas de pluie avant 16 ou 17h sur Joyeuse et Barjac.
Mais c'est vrai qu'on n'était pas très nombreux à leur avoir fait confiance vers 10h15 sur le parking de Barjac: neuf en tout et pour tout !
Cinq du club: Bruno, "G2J", Jean-Marc, Rémi et moi, plus Magali et des "fidèles": Boris, Jean-Paul et Jacques. Juste de quoi faire deux groupes: un groupe de huit et un groupe de...une !!
On a juste été dix l'espace de quelques minutes, lorsque "DoubleJ", qui roulait par là, est venu nous passer un petit bonjour avant de poursuivre sa sortie.
A 10h20, le premier groupe, c'est à dire Magali, s'élançait suivi dix minutes plus tard du second groupe. Et à ce moment là, la température était plutôt frisquette. Mais elle allait vite remonter dans le col de la Serre, pas très long, mais aux pourcentages respectables !
Après la belle descente sur Beaulieu, on prenait la direction de Joyeuse, et peu avant Lablachère on reprenait le premier groupe: normal, Mag' était la seule du groupe à rouler, personne ne lui prenant de relais...!! Lol !
Au rond-point de Lablachère, elle "tirait" à gauche, prenait la D207 et filait vers le col de la Croix-Blanche via Payzac, Bres et St Jean-de-Pourcharesse, alors que nous continuions vers
Joyeuse. Là on se retrouvait enfin sur le parcours de la "Beaume-Drobie", et peu avant Ribes on attaquait la longue montée vers la Croix-Blanche. Au bout d'une dizaine de bornes d'ascension, au
niveau de La Rochette, on prenait à droite direction St André-Lachamp... Grosse erreur ! Je venais de me planter de route et comprenait ma méprise dans la très pentue et très dangereuse
descente qui nous ramenait vers... Ribes et le pied de la montée que nous venoins de faire un quart-d'heure plus tôt !! Il ne restait plus qu'à recommencer...; et 400m de dénivellé en plus
!
Cette fois plus d'erreur et on arrivait enfin au col de la Croix-Blanche que Magali, par une autre route, avait franchi depuis un bon moment. Au sommet il faisait 11° et avec ma tenue d'été et juste les manchettes et le petit "sans-manche", je ne crevais pas de chaud !
On basculait, sur une belle route, vers le col de l'Echelette où commence la très rapide et tortueuse descente vers Sablières. Là on "refaisait le plein" et on continuait à longer la Drobie au fond de cette étroite et profonde vallée typique des paysages de l'Ardèche; l'Ardèche authentique, celle que nous chantait Jean Ferrat avec ses "faîsses" (ou bancels, ou restanques) zébrant les flancs des montagnes afin de les rendre cultivables: un travail de titans effectué par les anciens ! En traversant tous ces petits hameaux on imagine sans peine combien la vie devait être rude dans ces montagnes sauvages pour les générations d'autrefois... Mais perdus dans nos pensées et nos contemplations, et emmenés bon train par Boris, on "zappait" l'embranchement de Beaumont et on se retrouvait aux Deux-Aygues à la confluence de la Beaume et de la Drobie. Du coup, après réflexion on décidait de prendre la direction de Joyeuse et de rentrer sur Barjac...; sage décision,on le verra plus tard.
Sur le chemin du retour, peu après Notre-Dame-de-Bon-Secours on rattrapait Magali qui, elle, avait fait le parcours qu'elle avait prévu, sans se tromper !
Arrivés à Beaulieu, après avis de la majorité, on décidait de rentrer par St André-de-Cruzières plutôt que par le col de la Serre, et on recevait les premières gouttes. Des gouttes qui nous
accompagnaient jusqu'à Barjac, mais Jupiter avait la courtoisie d'attendre que nous ayons rangé les vélos et pris une petite collation avant d'ouvrir en grand les vannes célestes: grace lui soit
rendu !
Mais heureusement qu'on a écouté Jacques et raccourci la sortie car je ne pense pas que Jupiter aurait eu la patience d'attendre encore une heure !!
Finalement Météo60 ne s'est trompé que d'une heure...!
Bilan de la sortie: 138 km et 2340m de dénivelé pour le "second groupe" et 118 km et 1750m de dénivelé pour le "premier groupe": et sans être chauvin, un coup de chapeau à Mag' qui a fait son
parcours seule et sans connaitre la région !
Et pour les prochains week-end, retour aux courses, en espérant bientôt revoir Jean-Louis.
Sortie Roque-Alric
Avec une "bosse" inédite et sévère !
19 Mars 2015
Pour cette huitième "sortie Marcoule" de l'année, la météo s'était mise sur son trente-et-un: soleil, température printanière, vent quasi nul... Le top !
Du coup on s'est retrouvé une bonne "treizaine" à traverser à nouveau le Rhône pour aller arpenter, pour la quatrième fois, les routes et bosses du Vaucluse: mais quand on aime on ne compte pas
!
On peut même dire qu'on était une quinzaine, vu que les filles, parties une trentaine de minutes avant, "ouvraient" la route.
L'objectif de cette sortie était l'enchainement Roque-Alric puis col de Suzette par son troisième versant, inédit pour beaucoup, et surprenant pour les jambes et le "palpitant" !
Pour s'y rendre, direction Caderousse, puis Chateauneuf et la bosse du cimetière, Bédarrides par la touristique route des crêtes, le rond-point de Beauregard via le chemin de Causan, puis, après le pont de l'Ouvèze, à gauche toute pour prendre la petite route sympa des Sablons jusqu'au chateau des Roques avant de traverser Beaume-de-Venise et de prendre la direction de Lafare, derrière les Dentelles de Montmirail. Jusque là la progression s'était faite en peloton et à belle allure; mais à Lafare changement de topographie, et après un petit replat, c'est le début de l'ascension vers le pittoresque village de la Roque-Alric, certes pas très longue, mais aux pourcentages conséquents, surtout dans le dernier kilomètre où on flirte avec les 10%.
Du coup, en arrivant face au village accroché à son rocher, on est souvent bien "entamé" et on n'en apprécie pas suffisamment le charme et la beauté... Quel dommage !
Au sommet le groupe est bien éparpillé, et certains bien "entamés"..! Et alors que l'on pense basculer dans une belle et longue descente permettant de récupérer un peu, mauvaise surprise au bout
de 500m: la pente s'inverse d'un coup pour une remontée "mortelle" d'environ une borne... Et là ça fait mal pour ceux qui ont "bien donné" dans la montée précédente... Aîe !
Et oui, c'est un peu comme le deuxième "effet Kiss Cool" (pour ceux qui ont connu la pub pour ces fameuses pastilles rafraichissantes) ...! Lol !
Et nous, on a encore fait mieux que "Kiss Cool"... On a inventé le triple effet Kiss Cool !
En effet, peu avant Le Barroux, contrairement aux habitudes, on "enquille" à gauche, et après une rapide descente, on le prend en pleine gueule ( le troisième effet Kiss
Cool...!)
La route se cabre subitement, et on aperçoit tout la haut le village de Suzette: et à peine deux kilomètres pour y accéder !!
De "tout à droite", on passe directement à "tout à gauche", et ça, les jambes n'apprécient pas et nous le font savoir dans les passages à 13%. Une nouvelle fois le groupe est éparpillé façon puzzle !
A environ un kilomètre du sommet, on rattrape Mag' et Flo' parties un peu avant nous: le timing est quasi parfait !
Ici le paysage est grandiose, mais au paroxysme de l'effort on ne l'apprécie pas à sa juste valeur.
Enfin, au panneau col de Suzette, c'est la délivrance: quelques photos,le temps de se regrouper, et on peut filer "full gas" dans les cinq kilomètres de descente vers Lafare, où on "refait les
niveaux" à la fontaine.
Après la traversée de Beaume, une dernière petite bosse nous permet d'accéder au circuit de la course de Sarrians que l'on prend en sens inverse jusqu'au Sablons. Le retour se fait comme
d'habitude par Le Grès, Bois-Feuillet et Caderousse où le peloton se scinde en deux: les Bagnolais et Marcoulains prennent à droite alors que JC, G2J, Bernard C et moi "tirons" à
gauche.
Bilan: 110 km, 1000m de dénivelé et une sortie menée bon train; une sortie qu'aurait certainement appréciée Jean-Louis, assidu des "Mercredi de Marcoule" pour qui nous avons une pensée et qui se
"retape" en attendant de pouvoir remonter sur son "Cube". Bon rétablissement, et à bientôt.
Et ceux qui y étaient connaissent maintenant les trois côtés de Suzette et comprennent mieux pourquoi: "j'ai perdu la tête depuis que j'ai monté Suzette....etc " Lol !
Sortie Clansayes
Putain de mistral...!
13 Mars 2015
Météo France nous l'avait annoncé plutôt léger, mais à 13 heures au rond-point de Marcoule, force est de constater que le mistral avait certainement suivi le même "régime" que nous il y a une
semaine aux Issambres: cinq gateaux et glace deux fois par jour pendant sept jours...! Pour "forcir" autant, je ne vois que ça ! Et il allait "forcir" de plus en plus tout au long de
l'après-midi.
Du coup nous n'étions que six au départ de Marcoule, et bientôt plus que cinq à partir de l'écluse.
Il faut dire qu'avec un vent de force sept, le circuit prévu risquait d'être quelque peu indigeste, et tout cela avait tempéré les ardeurs !
Qu'on en juge: la très longue ligne droite plein vent en direction d'Uchaux; c'était pas de la tarte. La montée du col de l'Aspre, vent de travers, pas une sinécure. Le long "bout droit" à
découvert, entre Rochegude et Suze-la-Rousse, tout sauf du gâteau ! Et alors que dire des quelques kilomètres menant à Montségur/Lauzon, et en particulier le dernier: une tuerie, avec des rafales
de plus en plus fortes: obligés de mettre des braquets de grimpeurs avec des "pointes" à 15 km/h ! Dorian et Bernard ne me contrediront pas !
Une fois sortis de Montségur, on avait fait le plus dur, et la "bosse", qui débute dès la sortie du village et qui est bien abritée du vent, nous paraissait presque facile malgré quelques pourcentages non négligeables; j'avais même plus de braquet dans la montée que sur le plat !
Au sommet, sur le plateau entre Montségur et Clansayes, toujours le même ravissement: un mélange de beauté sauvage, de quiétude et de sérénité avec un panorama sur les contreforts Alpestres d'un côté et sur la vallée du Rhône et les massifs Ardéchois de l'autre: c'est encore plus beau quand la lavande est en fleur ! Après la très rapide descente de Clansayes, on prenait enfin vent de dos, on traversait St Paul-trois-Chateaux et on montait à St Restitut par un côté que nous n'avions jamais emprunté: une montée pas très longue mais plutôt pentue.
S'ensuivait, là aussi, une rapide descente vers Bollène, puis on prenait la montée vers Derboux avant de revenir vers Mondragon par St Ariès. Allez, encore un petit coup de "vent debout" pour
rejoindre Pont-St-Esprit, et c'était la délivrance ! Il ne restait plus qu'à hisser le foc et la grande voile et à se laisser "porter" jusqu'à Marcoule par un Eole toujours pas calmé
!
Bilan de la sortie: de 110 à 130 km selon la destination finale, 1100 m de dénivelé, et les jambes en vrac...!