Sorties, stages, entrainements 2014
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"Reco" du "Circuit Minier"
Toujours utile...!
27 Avril 2014
En ce dernier Samedi d'Avril, après avoir soutenu et accompagné le jeune Walter dans son formidable défi le matin ( voir ici ), une partie des coureurs s'est rendu ensuite sur le site du Pole Mécanique d'Alès afin de procéder à une
reconnaissance du parcours de la grande "classique" FSGT qu'est le "Circuit Minier".
Sur le coup de 13h on s'est retrouvé une bonne dizaine sur le "Pole Mécanique" où vont se dérouler, le 1er Mai prochain, le départ et
l'arrivée de cette belle et difficile course. On aurait pu être un de plus, mais Morgan, qui a eu un contretemps, est arrivé un peu en retard et s'est "tapé" le parcours tout
seul...
Après seulement quelques kilomètres, un bruit caracéristique s'est fait entendre... crevaison pour Bernard: mieux vaut aujourd'hui que Jeudi prochain !
Après une rapide réparation, on attaquait la montée de la Croix-des-Vents: une ascension de 5 bornes pas très pentue et qui ne fait pas de gros dégats le jour de la course. Ensuite rapide descente vers la Grand-Combe et on attaque tout de suite la montée du Pontil. Et là c'est beaucoup plus dur et en course les premiers dégats se font ici. Une montée de 3 km environ avec des pourcentages plus sévères, surtout au début: mieux vaut être bien placé dès l'entame.
S'ensuit une descente peu pentue vers l'Affenadou dans un premier temps puis après avoir pris à droite descente vers Le Martinet. Et là bonne surprise: la route a été refaite et c'est maintenant un super enrobé jusqu'au village... Nickel !
Mais ils auraient pu poursuivre la réfection jusqu'à St Florent/Auzonnet...! Ici on prend à gauche et c'est la montée des Brousses: un peu moins de 3 bornes avec des passages plus ou moins pentus, mais ici il y a souvent des cassures à la bascule, même si dans la descente, assez tortueuse au début, une partie des "largués" arrive à revenir. Dans cette descente par contre, mauvaise surprise: dans le final la chaussée a été regoudronnée, mais en bi-couche, et une grosse couche de gravillons recouvre le bitume... Attention Jeudi !
Après le pont de Molières/Céze, on attaque la seule partie plate de la course, jusqu'au Revety où on quitte la route de Bessèges pour prendre à gauche direction Rochessadoule et le col du Trélis.
Jusqu'à Rochessadoule, on roule sur un faux-plat montant avec quelques passages plus pentues, mais à partir du village la pente se durcit et c'est ainsi jusqu'en haut. Très souvent la course se joue déja ici et au sommet une première sélection est opérée: en général il ne reste qu'une dizaine de coureurs en course pour la "gagne". La descente rapîde et assez courte jusqu'au Martinet ne permet pas de revenir. Ensuite c'est la remontée vers l'Affenadou, qui peut-être pénible si il y a du vent et où ça revient parfois de l'arrière si l'entente n'est pas bonne devant. Ensuite passage au Pradel et direction "La Tranchée". Là il faut essayer de récupérer un max' avant la courte descente vers le pont...
Dès le pont passé, la route se cabre et la pente devient sévère: attention à ne pas dérailler en changeant de plateau au mauvais moment: n'est-ce pas J-Jacques !? En général ici c'est chacun pour soi et la course se joue très souvent là sachant que le sommet est à environ 10 km de l'arrivée dont une grande partie en descente. Il ne faut pas avoir peur de se faire mal avant la "bascule" !
Au sommet on enchaine avec une descente rapide, mais qui peut-être compliquée si le vent est au Sud: dans ce cas le final est délicat pour un homme seul. Après la traversé de St Martin-de-Valguague, on arrive au grand rond-point et là il reste environ un kilomètre jusqu'à l'entrée du Pole Mécanique. Si la course n'est pas encore jouée ici, il reste pratiquement un kilomètre difficile jusqu'à l'arrivée pour faire la décision: il faut juste savoir oser... C'est ce qui s'était passé l'année dernière et ça avait marché... Alors pourquoi pas ??!
Avec Loïc, Jo, Morgan, JC, etc... ça devrait aller...!
Après une simulation du sprint, on retournait pour aller à la rencontre de Chantal et Solange qui avaient fait la "reco" ensemble et qui suivaient un peu derrière. Après cela il était temps de recharger les "accus", et là Thierry avait tout prévu. Dans la glacière il y avait tout ce qu'il fallait !
Il était temps de regagner la maison après une journée bien remplie...
Toutes les photos ici et ici (télécheargeables)
Sortie col de la Liguière, Lagarde d'Apt
Sortie des records...!
30 Mars 2014
Gros succès "populaire" pour cette sortie puisque plus de trente participants, un record, avaient fait le déplacement dans la "capitale" du muscat pour aller affronter les cols de l'Est Vauclusien: une agréable surprise avec une belle "délégation" des membres du club Cyclo. Et on aurait pu être un de plus: en effet la veille j'avais "invité" un ancien compagnon de route, Eric Caritoux, vainqueur du Tour d'Espagne 1984, double champion de France (1988,1989), double vainqueur du Tour du Haut Var (1984,1991),...etc, (voir ici), mais il n'a vu mon message que dans l'après-midi et il m'a rappelé au moment où on rangeait les vélos dans les voitures pour me dire qu'il regrettait de l'avoir vu si tard... Dommage: ce sera pour une autre fois.
Ah oui, il y avait un autre participant habitué de nos sortie, mais qui s'est invité un peu plus tard dans la descente de Murs: le
vent. Car dans la famille "Eole", si on ne se tape pas le fils "Mistral", on se prend le frangin "Vent du Sud"... Et c'est pas mieux !
On verra aussi plus loin qu'il y aura une autre invitée surprise dont on se serait passée...!
Sur le coup de 10h, c'est donc un peloton imposant qui s'élançait de la place du marché de Beaumes direction Mazan par les petites routes peu trafiquées. On avait décidé de rouler groupés jusqu'au pied du col de Murs, même si après Mazan, l'allure ayant insensiblement augmenté, il y avait eu une petite cassure dont furent victimes Magali et surtout Florence en délicatesse avec un genou depuis quelques jours.
Dès le début du col, on lachait un peu les watts et le peloton s'éparpillait sur la pente: chacun effectuant plus ou moins à son rythme
les 10.5 km d'ascension.
Au sommet, les groupes se constituaient et attaquaient la descente vers Murs, où on "faisait le plein" avant de plonger dans la seconde
partie de la descente, la plus rapide, en direction de Lioux. C'est là que le "frangin du Sud" nous attendait pour nous prodiguer ses violentes rafales.
Un peu plus bas, bifurcation à gauche pour rejoindre Lioux et son imposante falaise de la Madeleine où, après un long "bout-droit" en faux-plat montant, on attaquait la montée de la combe de Lioux, une belle bosse de 3 km bien "casse-pattes". Pour la petite histoire, Hannibal et ses éléphants sont passés par Lioux avant de traverser les Alpes et c'est la raison pour laquelle un éléphant figure sur les armoiries de la ville.
Cette parenthèse refermée, il est temps de descendre vers la combe de Fontjouvale, où furent tournées des scènes du film "Gazon maudit" avec Alain Chabat et Ticky Holgado en vététistes "chauds-lapins", puis de remonter un kilomètre avant le long faux-plat descendant vers St Saturnin-d'Apt. A l'entrée du village, Christelle, J-Louis et Didier (pas moi, l'autre lol!) tiraient à gauche direction le col de la Liguière et le circuit de 120 km. Le groupe qui suivait allait faire de même, à l'exception de Chantal, Florence et Patrice qui avaient choisi l'option 105 km afin de ménager le genou de Flo.
A la sortie de St Saturnin, nous n'étions donc plus que dix sur le "145 km", plus évidemment le "grand souffleur de rafales" qui allait
nous contrarier jusqu'au pied du "gros morceau" de la journée.
Peu avant Rustrel, barre à babord, et début de l'ascension vers Lagarde d"Apt et le plateau d'Albion: un peu plus de 11 km et 800m de
dénivellé. Un vrai col !
Et là, chacun pour soi....
Loïc, qui avait "la bonne patte", validait dans la montée le gros travail effectué cet hiver en respectant ses plannings d'entrainement; Jonathan, avec qui j'ai fait la montée ( et qui avait fait 150 bornes le Jeudi !) peut mesurer l'impressionnante progression qui a été la sienne depuis moins de deux ans. Belle montée aussi de J-Claude, Rémi, Bernard et du surprenant Alexandre, qui "débute", et qui fait une belle perf', suivi de Philippe, Jacques et Alain. Tout le monde s'est bien donné dans la bosse...!
Au sommet, changement de décor avec ce plateau d'Albion désertique et sauvage qui fut de 1971 à 1997 le "bras armé" de la France avec ses 18 silos disséminés sur le plateau et abritant chacun un missile nucléaire de longue portée (les SSBS-S2 puis S3) d'une puissance d'une mégatonne chacun (en tout l'équivalent de mille Hiroshima !). C'est d'ailleurs un de ces silos qui nous accueille dès le sommet de l'ascension, mais depuis le démantellement de la force de frappe nucléaire terrestre, il a été transformé en "bistrot de pays". Mais lors du démantellement, le ministère de la défense a oublié un missile: le "Loïc Cz-S3", et Samedi il a frappé fort dans l'ascension...!! Lol !
C'est même plusieurs missiles qui ont été oubliés lors de la "fermeture" du plateau d'Albion... Dix en fait, et dans la descente vers
le plateau de Sault, ils se sont mis en route: 91.6 km/h dans la longue et large ligne droite à plus de 10%... Heureusement ils avaient été démilitarisés et n'ont pas explosé, dieu
merci...! Lol ! Record de vitesse battue, et que c'était grisant ! Et heureusement aussi que les "radars" n'étaient pas là, vu le panneau de limitation...!
Au même moment, ou presque, au sommet du col de la Liguière, l'autre "invitée" surprise, la "Sorcière aux Dents Vertes", chère à Pellos, avait frappé: chaine cassée pour Magali et crevaison pour Marie-Hélène. Fort heureusement nos amis cyclos J-Paul, J-Marie et Gilbert se sont transformés en "mécanos" et à l'aide d'un dérive-chaine remettaient le vélo en état... Un grand merci à eux... Sans eux, une fois arrivé à Beaumes, il ne me restait plus qu'à prendre la voiture et filer au col de la Liguière récupérer Mag'... Ouf !
Pour nous, après un ravito en eau à St Jean-de-Sault, c'était la rmontée vers la ferme de St Hubert suivie de la très longue descente
vers Méthamis où nous tournions à droite pour aller se taper la dernière difficulté de la journée: la difficile côte de Blauvac, haut lieu des courses régionales il y a quelques années encore, à
l'époque où il y avait encore des "routières". Là, avec l'accumulation des km et des ascensions, le groupe s'est vite désagrégé, et au sommet, d'où la vue est imprenable sur le Ventoux, la
fontaine fut la bienvenue. A part notre groupe, seul le groupe de Chantal, Florence et Patrice a choisit de monter Blauvac: les autres ont préféré choisir l'option "sans Blauvac" qui était
également prévue sur le tracé. Trop c'est trop...!
Après ça, il ne restait plus que la rapide descente jusqu'à Mazan et le retour par les petites routes tranquilles jusqu'au parking de
Beaumes où tout le monde était bien content de la journée et bien content aussi que ça finisse...! Manque de bol le ravitaillement prévu n'était pas venu..!! Lol ! Heureusement que chacun avait
amené un petit truc à boire ou à grignoter.
En résumé, une bien belle journée avec du vélo comme on aime dans des paysages comme on les aime ! A refaire...
Toutes les photos ici et ici (format d'origine téléchargeables)