Sorties, stages, entrainements 2014

24 Novembre 2014

Pour cette 28ème édition du rallye des Côtes-du-Rhône Primeur, le Cyclo-Club Chusclan avait bien fait les choses, et, la météo étant clémente cette année, les organisateurs ont été récompensés: quasiment 1600 inscrits !! Près de 450 "routiers", plus de 1000 vététistes et une centaine de marcheurs...!

Et parmi cet imposant "peloton", de nombreux maillots siglés "V3C" avaient fait le court déplacement afin d'allier plaisir de rouler et plaisir du palais !

A 10 heure précise, nous nous élancions du centre culturel de Chusclan pour un départ commun avec nos amis du club "cyclo" de Bagnols, formant ainsi un beau peloton d'une trentaine de "Bagnolais".

Après avoir parcouru les premiers kilomètres groupés, la montée de St Laurent se chargeait de scinder le "paquet" en plusieurs groupes, puis après la montée de St Victor, nous nous sommes retrouvés une douzaine, et, roulant bon train, c'est à douze que nous avons effectué le reste du parcours: un parcours vallonné à souhait sur des routes que nous connaissons bien...

Après un peu moins de 4 heures de "roulage", nous étions de retour au centre culturel et il était temps alors de "régaler" un peu le palais par le biais d'un bon petit "hot-dog" accompagné de son petit verre de primeur qui va bien...!!

A l'heure des "récompenses", nous avons partagé avec nos amis "cyclos Bagnolais" les trois cartons de vins qui étaient remis au club le plus représenté...

Heureusement que Mag' était venue en voiture...!  Les portes-bidons n'auraient pas suffi..!

Il ne restait plus qu'à regagner nos penates, toujours en vélo, avec 140 bornes au compteur...

Belle journée de vélo et parfaite organisation du CC Chusclan.

A l'année prochaine.

Photos  ici  et  ici

06 Juillet 2014

Déja au programme l'année dernière, cette sortie avait été écourtée pour cause d'orage. Mais cette année la météo était de notre coté et à l'heure du départ de Nyons c'est un groupe de quatorze participants qui s'élançait en direction du col de Valouse (735m), de la difficile côte de Comps, du col de la Chaudière (1047m), du col de Pennes (1040m), du col de Muse (932m), du col de Lescou (819m) et du col de La Sausse (791m).

Pour ma part, ne pouvant participer sur le vélo, j'ai suivi en voiture tel un directeur sportif...Lol !

Et même si il avait été décidé de ne pas rouler trop fort, dès le col de Valouse le groupe se désintégrait: mais pas de souci, au sommet tout le monde se regroupait avant d'attaquer la descente. A La Paillette, premier ravito en eau puis passage au petit col du Serre qui est suivi d'une courte mais sympathique descente vers Dieulefit. Avant de rentrer dans la ville, bifurcation à droite direction Comps et une surprise avec la difficile côte qui mène au village: quelques lacets bien serrés et des pourcentages non négligeables ont tôt fait d'éparpiller un peu le groupe.

Au sommet on peut admirer la superbe église du 12è siècle, classée au monuments historiques, et le non moins magnifique chateau de Comps (15è siècle). S'ensuit une très belle descente, sur une super route, vers Bourdeaux, village médiéval et haut-lieu du protestantisme où la repression fut sanglante lors de la révocation de l'édit de Nantes.

Cinq kilomètres plus loin, à Bézaudun/Bine, au pied du col de la Chaudière, Yves, Marcel et Freddy optaient pour le parcours de 91 km et prenaient à droite alors que le reste de la troupe attaquaient le col: 7 km d'ascension, et tout de suite on est dans le vif du sujet avec des pentes entre 7 et 8% et par endroit 9%: autant dire que ça s'est éparpillé et au sommet un sprint à trois pour le GPM entre Thierry, Morgan et JC.

Après le regroupement et la photo souvenir devant le panneau c'est parti pour 12 km de descente vers Saillans. Après 3km sur la route de Die, bifurcation à droite pour prendre la vallée de la Roanne: superbe ! Peu après St Benoit-en-Diois, c'est le pied du col de Pennes, l'épouvantail du coin: 7 km à près de 9% de moyenne ! Quasiment à l'unanimité, le groupe, déja bien "entamé", décide de zapper cette boucle et tire direct vers St Nazaire-le-Désert où je vais les attendre avec la voiture. Manque de bol, une erreur de parcours les dirige de l'autre coté du village où le pont détruit les empêche de me rejoindre: du coup ils montent directement vers le col de Lescou (819m) sans passer par le joli et bucolique col de Muse (932m) comme initialement prévu.

S'ensuit la belle descente vers Bouvières où, après avoir "refait les niveaux d'eau", débute immédiatement le dernier col: le col La Sausse (791m). Et là aussi, la fatigue aidant, les écarts sont importants: j'ai tout mon temps pour prendre les photos... Le final du col, en lacets, est vraiment sympa aussi bien coté montée que coté descente vers St Férréol-Trente-Pas. Allez, encore une vingtaine de bornes et nous voilà de retour aux voitures (sauf pour moi qui était déja dedans depuis 140 km...! lol !)

L'heure, enfin, de recharger les accus à coup de bière, de jus d'orange, de coca et même de salade de pates pour Thierry.

Une bien belle sortie, que j'eusse préféré faire sur mon deux roues, et qui aura certainement été profitable pour la "Coppi" de Dimanche prochain.

A refaire, mais un peu plus "en dedans" et avec le col de Pennes la prochaine fois..!

Photos  ici  et  ici (téléchargeables)

1er Juillet 2014

Du 23 au 28 Juin, une partie des membres du club étaient en stage à Argelès-Gazost dans les Hautes-Pyrénées, à deux pas d'Hautacam, de l'Aubisque, de Luz-Ardiden, du Tourmalet...

Jean-Jacques T. s'est transformé en "pigiste" de la Dépêche du Midi (Lol !) pour nous faire un résumé au jour le jour de ce séjour très "vallonné" !.

Le voici:

" Mardi

Après une arrivée à l’hôtel sous la pluie, un bon repas et une nuit réparatrice, nous voilà, onze au départ comme une équipe de foot, prêts à en découdre avec la pente.

Au programme le superbe bourg de Cauterets et la montée vers le pont d’Espagne en guise de mise en jambes, avec des passages à plus de 10% ! Les arrivées se succèdent sur l’immense parking en fonction du courage et de la forme de chacun.

Les filles optent pour leur parcours tandis que nous nous lançons dans l’ascension de Luz-Ardiden. Selon les dires de Jean-Claude et Jean-Jacques, la montée est facile. Après les 13 km à plus de 7% de moyenne, les arrivants sont unanimes pour déclarer leurs informateurs un tantinet séniles.

Puis il y le retour au bercail, curieusement certains retrouvent une vigueur inattendue, qui éclate le peloton sous l’impulsion des attaques de Alex, et de Bernard qui joue au petit poucet avec son matériel ; tous les moyens sont bons ! Méfiez-vous quand même de la qualité Allemande.

Au final 104 km avec 2400 m de dénivelée. Enfin chez les filles une des deux joue les prolongations dans le Soulor, mon tact légendaire m’interdit de vous préciser laquelle…

Au final une bonne journée, que nous devons en partie aux deux randonneuses qui avaient brulé un cierge à Lourdes, nous avions mis tous les atouts de notre côté pour réussir ce début de séjour."

Mercredi

On ne change pas une équipe qui gagne, alors on prend les mêmes et on recommence. Le temps incertain nous interdit à nouveau de réaliser une vraie boucle, donc les Pyrénéens des 3C vont mettre en avant leur capacité d’adaptation, en programmant des montées sèches qui le seront dans les deux sens du terme.

On attaque par le superbe enchaînement Soulor-Aubisque en passant par le cirque du Litor. Nous aurons même droit à quelques rayons de soleil avant l’arrivée à 1709 m. La portion de route entre les deux cols parsemée de troupeaux, et offrant une vue vertigineuse sur la vallée restera gravée dans les mémoires.

Retour sur Argelès, pour attaquer le plat de résistance du jour, la montée du Hautacam, altitude 1745 m. Cette bosse hérissée de raidillons à plus de 13%, et une pente moyenne de plus de 8% est bien l’épouvantail tant redouté. Un courageux, parmi nous, Bernard qui a du cœur, a eu le courage d’escalader le col de Tramassel 100m au-dessus de l’arrivée. En conclusion 95 km et plus de 2700 m de dénivelée.

Les randonneuses ont joué les touristes au parc animalier puis au donjon des aigles.

Jeudi

Ce troisième jour voit la force et l’enthousiasme des cyclistes décliner un poil, tout notre petit monde souhaite faire un peu de plat. Ça tombe bien, une belle piste cyclable qui mène à Lourdes fera l’affaire. Au retour, on opte pour le col des Bordères, en passant par la vallée qui monte jusqu’au lac d’Estaing. Chassez le naturel d’un coureur, il revient au galop : Les premiers lacets dans Arcizans-Avant sont le siège d’une première attaque qui annihile les bonnes intentions du départ.

Plusieurs groupes se forment : Les filles et Laurent à l’arrière, les plus costauds à l’avant. Ce petit col qui n’a l’air de rien, est représentatif des cols pyrénéens, à la fois irrégulier, casse pattes, mais tellement beau, dans cette petite vallée typique. La journée se termine devant un goûter réparateur, avec les marcheuses de retour du cirque de Gavarnie. Demain beau temps annoncé…

Vendredi

Lever à 7h30, avec une surprise agréable, dès l’ouverture des rideaux : Le soleil se lève aussi dans les Pyrénées. Le petit déjeuner est pris rapidement pour un départ à 9h00. Une boucle pour aller chercher le versant Est du Tourmalet était dans toutes les têtes, vu le beau temps, on se décide d’y ajouter le col d’Aspin en guise de mise en bouche.

On jardine quelque peu pour atteindre Bagnères de Bigorre. Un nouvel incident mécanique sépare le groupe, décidément, le matériel made in Germany n’est pas au top. Un groupe de 6 se frotte avec prudence et réserve dans l’Aspin dont les seuls 5 derniers km sont dignes de la réputation de ce col mythique.

Ensuite c’est la montée du géant Pyrénéen qui tient toutes ses promesses : 17 km d’ascension dont les dix derniers tutoient les 10%. Les passages sous les paravalanches tant redoutés se font dans la douleur. La traversée de la station de la Mongie n’offrant pas de répit, c’est au mental que chacun finira le col. L’arrivée au pied de la plaque en mémoire de J. GODET est l’occasion de reprendre son souffle avant la descente.

Restent les 30 km de descente qui se font à l’allure « cadets ». Arrivée à l’hôtel avec quelques 135 km et plus de 2700m de dénivelée dans les jambes.

Les randonneuses ont randonné, étonnant non ? C’était au Pont d’Espagne sous un beau soleil. Etonnant non ?

Voilà, c’est la fin du séjour qui laissera de bien beaux souvenirs, et l’envie de refaire ce type de manifestation l’an prochain…"

Merci au chroniqueur JJT pour ce compte-rendu qui donne bien sur envie...!

Bilan de ce périple: 405 km et  8800m D+

Toutes les photos  ici  et  ici

La vidéo  ici

Merci à Bernard pour les photos et à Michel pour le montage vidéo