Sorties,stages,entrainements...2013

25 Avril 2013

Météo estivale sur le Pole Mécanique d'Alès, point de chute des onze "partants" pour cette reconnaissance du parcours du "Circuit Minier".  Pole mécanique où ont lieu le  départ et l'arrivée de cette grande "classique" du calendrier FSGT

Il y avait là Jean-Claude, Philippe, Jonathan, Jean-Jacques,Didier plus Domi (du Team Gaujac Vélo),qui ont prévu d'être au départ Mercredi prochain. Ils étaient accompagnés de Bernard (qu'on aurait aimé au départ aussi lol ! ) et des filles: Magali, Chantal, Solange et Florence toujours partantes pour ce genre de périple.

Après un départ groupé jusqu'à La Beaume, les 2 groupes se séparent dans la Croix-des-Vents ou Bernard assure le train: col peu pentu et roulant de 4-5 km qui ne sera pas décisif en course. Au sommet bifurcation à droite et "plongée" vers La Grand-Combe. Après la traversée de la ville se présente immédiatement l'ascension du Pontil: et là, la pente est plus rude. C'est souvent dans cette montée que se produit un premier gros écrémage. Ensuite descente vers Le Martinet puis St Florent/Auzonnet où débute le col des Brousses: une ascension assez courte mais qui provoque parfois quelques dégats à l'arrière.

S'ensuit une longue descente, assez tortueuse au début, jusqu'au pont de Molières, puis une des rares parties plates du circuit jusqu'au Revety. Là on tourne à gauche direction Rochessadoule et après la traversée du village débute vraiment le col du Trelis: ici la pente est prononcée: en général il y a de "la casse" et la course se joue souvent sur ces pentes. Au sommet ça bascule tout de suite pour une rapide descente vers Le Martinet où après avoir bifurqué à droite on remonte, en faux-plats et paliers vers Le Pradel. Puis on roule sur une belle route quelques kilomètres, une descente rapide et voila qu'apparait La Tranchée, la dernière grosse difficultée de la journée qui décide très souvent du classement final. Une ascension courte ( 1 km) mais très pentue qui fait monter les "lactates".

Au sommet il reste une dizaine de km, dont une grande partie en descente, jusqu'au pole mécanique ou le dernier kilomètre est très délicat à négocier surtout en cas de sprint: on l'a testé "en situation" et ça fait mal... Il faut pas se louper dans les braquets...! Ouf !!!

Il était temps de passer à la récup'... Deux parts du cake de Chantal et une bonne Heineken de Bernard, et le tour était joué !!

Il était presque l'heure de souper, mais on n'avait pas perdu notre temps: la reco' avait été utile et instructive.

Les cols ne sont pas très hauts ni très longs, mais ce n'est pas l'altitude ou le profil qui font qu'un col est dur ou non... C'est la vitesse à laquelle on le monte: ce sont donc les coureurs qui décident si un col est difficile ou non...Et Mercredi ça va être dur !!

Photos ici et téléchargeables ici

09 Avril 2013

Malgré la rude concurence de Paris-Roubaix nous étions onze, sur le coup de 10h15, à avoir préféré le "confort" spartiate de la "Fizik" ou de la "Slr" au moelleux du canapé du salon, et la vision des paysages enchanteurs de la Drôme Provencale plutot que l'horizon limité de la "petite lucarne".

Il y avait la Yves et Marcel, des fidèles de nos sorties bien que n'étant pas du club, Geneviève et Jacques, d'un club ami, habitués aussi des sorties 3C, Pedro, notre Colombien, dont c'était la première sortie, puis les autres habitués du club, Christelle, qui en profite pour préparer ses courses de coupe de France, Denis, Jacinto, Philippe, Jonathan, qui inaugurait son nouveau vélo (un magnifique Cube de 6.4 kg) et moi. A ce moment là, j'étais loin de me douter que j'allais faire la rencontre d'un personnage légendaire de l'histoire du cyclisme !

A 10h30, le soleil était bien présent et la température un peu frisquette au moment ou nous nous élancions; c'est pourquoi j'avais décidé de garder la "thermique"...Funeste erreur !

D'entrée nous décidons de faire une petite entorse au parcours prévu, préférant rejoindre Mollans par le col de Veau plutot que par Entrechaux, ceci afin de nous échauffer plus rapidement. En plus ce parcours là est beaucoup plus joli et la route est bien asphaltée et quasi vierge de circulation.

Nous avons décidé de rester ensemble jusqu'à Buis-les-Baronnies où commencent les choses sérieuses. Là,au pied du col d'Ey chacun choisit son parcours: le 100 km pour Yves et Marcel, le "130" pour Geneviève, Pedro, Jacinto et Denis et le "150" pour les autres.

Première difficulté, donc, le col d'Ey, un petit col sympa de 5,5 km aux pourcentages moyennement  élevés où, en Septembre 1999, nous avions, Jean-Claude et moi, participé au tournage du film " Le vélo de Ghislain Lambert" avec Benoit Poelvoorde et José Garcia: deux jours sous la pluie mais un très bon souvenir et une super experience.

Au sommet le temps de faire quelques photos et c'est la joli descente sur Ste Jalle avec en toile de fond la magnifique vallèe de l'Ennuye et ses champs de lavande (pas encore en fleurs) et d'abricots.

Ensuite faux-plats descendants jusqu'au Pont de Curnier, puis Sahune et les gorges de l'Aygues jusqu'à la bifurcation vers Villeperdrix.

C'est là que commence l'ascension du col de La Pertie, un col méconnu mais qui vaut le détour avec un dizaine de km de montée avec comme seule rencontre motorisée un tracteur. Sur la fin, après un "coup de cul" à 14-15%, les 2 derniers km oscillent entre 8 et 9% avec un petit vent de face. Après 3 kms de descente on retombe sur la descente du col de Pré-Guittard une jolie descente de 7-8 kms qui se termine par les étroites gorges de l'Arnayon: magnifique !

Ensuite quelques km de répit jusqu'à Rémuzat, où on refait le plein d'eau, avant d'attaquer le col de Soubeyrand. Et là, sur la route de Gap, un vilain accident impliquant des motards vient de se produire ne laissant qu'une moitié de chaussée à la circulation...Ca refroidit !!

Mais pour nous il est temps de bifurquer à droite et d'attaquer Soubeyrand: et là, la route s'élève brutalement: c'est parti pour 8 kms entre 6 et 8%. Comme dans le col précédent Jacques attaque "en danseuse" suivi de Jonathan qui mouline efficacement son petit braquet...C'est à ce moment que je fais la rencontre d'un personnage légendaire de l'histoire du cyclisme: "L'Homme au Marteau", immortalisé par Pellos dans les grandes années de "Miroir du Cyclisme".

Depuis plusieurs années il avait quasiment disparu du paysage cycliste réduit au chomage par les années EPO et un cyclisme aseptisé...Pourtant tous les coureurs l'ont rencontré y compris les plus grands, de Coppi à Merckx en passant par Bobet ou Anquetil. Seuls Armstrong et Cie ne l'ont jamais croisé...! Bizarre !!

Depuis l'avènement de l'EPO, des calculettes, des oreillettes, du SRM, il avait été contraint de pointer à "pole emploi". Son retour serait rassurant pour le cyclisme: un cyclisme à visage humain ou nul ne serait à l'abris d'un "coup de buis"...

Mais revenons à nos moutons et au col de Soubeyrand où je crois que Philippe aussi à rencontré notre "Homme"...!

Après une descente d'une dizaine de km, retour dans la vallée de l'Ennuye et direction le col de Peyruergue, sympathique petit col où je traine ma misère pendant que Jonathan et Jacques continuent de "voltiger" ainsi que Christelle.

La descente dans les gorges de l'Ouvèze est faite rapidement grace aux relais efficaces de Jo, Jacques et Christelle pendant qu'avec Philippe on fait les gros "ratagasses".

Encore vingt bornes et c'est la délivrance...Surtout pour moi !

Les autres groupes sont déja arrivés après avoir apprécié leur parcours respectifs.

Bilan:153 kms pour 2600m de dénivellé

Jonathan et son "Cube" sont sur la pente ascendante, Christelle a prouvé qu'elle avait vraiment "pris du coffre", Pedro pour sa première n'était pas si mal que ça malgré une longue inactivité cycliste, Philippe a fini "carbo" et moi en vrac !!

Mais quelle belle journée quand même...

On avait bien mérité une petite collation de récupération...!

Photos ici

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